> Mercredi 22 janvier. Un pays couvert de reliefs doux. Le
sillonner d'Ouest en Est et chemin retour signifie immanquablement se
frotter à ses arêtes. Pour le plus grand ravissement des yeux mais
aussi pour l'envoûtement des oreilles.
En Corée, nombres de monts, souvent
aux alentours d'un millier de mètres, abritent encore en leurs
flancs de ces ermitages d'un autre temps qui auraient depuis belle
lurette fait long feu en terre plus occidentale. Pas ici.
Le moindre sanctuaire compte au moins
un moine, dévoué gardien en prière ou en rénovation. J'en aurai
surpris plus d'un le pinceau à la main et la main à la tâche à
raviver les pastel couleurs de leurs temples en des après-midis
cléments.
En Corée, des versants s'élèvent en
certaines heures que l'on ne peut manquer quand on arpente un massif
les voix profondes de la récitation des sutras et la percussion
sourde du Moktak, ou poisson de bois. Elles enveloppent les fidèles
en prosternation dans les plus vertigineux sites de cultes. A ces
heures-là très précisément, les montagnes coréennes chantent.
Photos : Gu-Insa, Danyang, Jeongbangsa, lac de Chungju, Gyeongju Namsan, Pic Yeongbong- Parc national de Woraksan
Photos : Gu-Insa, Danyang, Jeongbangsa, lac de Chungju, Gyeongju Namsan, Pic Yeongbong- Parc national de Woraksan
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire