> Mardi 26 mars. Dans trois jours nous quitterons notre ville pour un an. Je profite de quelques heures volées à un tempo qui s'accélère pour aller flâner dans ces recoins qui ont marqué mon identité. Des souvenirs bienvenus à immortaliser avant le grand saut. Je ne saurais exprimer ce qui m'y attache.
Il y a ce que l'on emporte. Il y a ceux que l'on laisse un temps, avec mélancholie, comme autant de racines sur qui compter.
La peur du voyage c'est celle d'accepter le changement radical, notre changement. Nous allons oser apprivoiser des parts de nous qui avaient pu nous intimider. Quel sera notre nouveau visage au retour?
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