> Dimanche 15 septembre. Parcourir la Chine avec l'un de ses
ressortissants, qui plus est expatrié en France, vous vaut
l'assurance d'entrer de plein pied, voire d'être propulsé, dans une
autre façon de voyager. De fait nous avons pleinement voyagé à la
chinoise.
Qu'est-ce à dire ? La combinaison
d'une multitude de sites, tous plus exceptionnels les uns que les
autres et riches d'une histoire millénaire, nos pas dans les pas de
millions d'autres avant et avec nous, des sourires et le « V »
du bonheur simple immortalisés à l'entrée desdits sites (la
quintessence se formalisant en une pierre gravée au nom de
l'attraction en question), une profusion de saveurs en de
gargantuesques festins à partager au delà de la raison,
d'interminables trajets en train ponctués de pauses entre les repas.
Nous aurons eu la chance de sillonner
Kashgar, Urumqi, Turpan, Dunhuang, Xi-An, Pékin et Shanghai avec des
millions de chinois en vacances en cette période de fête nationale.
Des mouvements de foule incroyables pour des yeux d'européens.
Paradoxalement, nous n'aurons échappé à la frénésie que dans
l'un des vestiges les plus visités de Chine. La Grande Muraille, sur
un de ces tronçons laissés presque à l'abandon. Une image
émouvante, non encore pleinement autorisée pour et par le tourisme
chinois.
Un regret sans doute. Nous n'aurons pu
apercevoir la campagne chinoise qu'à travers les vitres des trains.
Une campagne elle aussi en pleine transformation, modernisation.
Fragile encore. Les villages dévastés par le typhon Fitow, dans les
provinces du Zhejiang et du Fujian, sur notre départ vers Taïwan,
nous l'auront bien rappelé.
Photos : Urumqi, Turpan, Dunhuang, Xi-An, Pékin, Shanghai
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire